Le 17.1.2020, dans le cadre de sa sixième édition, le Kino Kabaret de Genève poursuit l’expérimentation de l’illustration musicale live de court-métrages.
Cette année, les films de la première session de création (sur trois) seront mis en musique par:
- Béatrice Graf – batterie, claviers monophoniques, percussions, voix
- Charlotte Nordin – instruments en céramique, percussions, voix
- John Menoud – guitare, sax, percussions, voix
- Raphaël Ortis – basse, instruments détournés, percussions, voix
Rendez-vous le vendredi 17 janvier, ouverture des portes à 18h, ciné-concert dès 20h30, soirée dans le foyer jusque 2h avec le Blue Laser Oyster Bar
Alhambra Genève, PT 25.- TR 15.- (pré-vente prochainement, 20.-)
Raphaël Ortis : basse, composition
Passant sans complexe de l’hyper concentration de l’improvisation jazz et du minimal électro noise au délire deuxième degré – avec Explosion de Caca, devenu en 2016 Henri Dès & Ze Grands Gamins – Raphaël Ortis défie les classifications. Un grand écart que l’artiste suisse appuie sur la rigueur musicale, le goût de l’affranchissement et du risque.
Dans le duo puis quartet LEON, Raphaël Ortis alterne l’improvisation libre avec une écriture clinique et polyrythmique. La basse y est utilisée de manière non conventionnelle, posée à l’horizontale, productrice et réceptrice de nouveaux sons. LEON collabore depuis l’été 2018 avec l’ensemble contemporain « Ensemble Babel », ouvrant ainsi de nouveaux champs exploratoires aux croisements du rock, des polyrythmies et de l’improvisation à neuf musiciens.
Membre fondateur du trio de jazz Plaistow, Raphaël Ortis s’est taillé une réputation en Suisse aussi bien qu’en Europe.
Ses projets personnels et ses collaborations l’amènent régulièrement à se produire avec des musiciens de renom : Henri Dès, Bernard Trontin (Young Gods) pour Innlaandds, Michel Wintsch, Alberto Malo (Sophie Hunger) pour le disque « The Rabbit », ou encore la New Yorkaise Andréa Parkins, les Australiens Sean Baxter et Joe Talia (batteurs et percussionnistes), lors de tournées en Australie, Nouvelle-Zélande et au Japon.
Une collaboration en trio avec le compositeur contemporain franco-polonais basé à Paris, Kasper Toeplitz, l’anime particulièrement ces dernières années, dans un registre noise improvisé à trois basses électriques.
Il travaille avec l’artiste Charlotte Nordin dans des performances et installations en terre crue et matière vibrante. Le duo se produit aussi sous le nom de Fina Fitta (Jolie chatte en suédois), dans lequel ils détourne des chants traditionnels suédois.
Raphaël Ortis est président de l’association Insubordinations – pour la promotion de la scène musicale improvisée en Suisse et au sein de laquelle il organise une dizaine de concerts par année, dans le registre de la musique minimale électro acoustique – Il est également très actif au sein de l’IMO (Insubordination Meta Orchestra), grand orchestre d’improvisation réunissant une quarantaine de musiciens de Suisse, de France et d’Allemagne. Insub est également un label et netlabel de musique contemporaine, associé aux musiciens prolifiques d’Incise et Cyril Bondi.